La Beauté du Mal - Rebecca James

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La Beauté du Mal

Rebecca James

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Les contraires s'attirent, c'est bien connu. Au lycée à plus forte raison. Ainsi rien ne prédisposait Katherine, l'introvertie traumatisée par un passé douloureux, à se rapprocher d'Alice. La populaire, la sexy, l'incendiaire Alice, point de mire de touts les regards. Leur amitié étonne, détonne. Jusqu'à exploser. La fragilité de l'une nourrit la cruauté de l'autre. La torture psychologique ne fait que commencer, et ses racines s'insinuent au plus profond d'un âge qui n'a plus rien de "tendre"...

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Katherine vit en Australie. Son passé à été troublé par l'assassinat de sa petite sœur Rachel. Meurtre dont elle se sent responsable. Pour fuir les journalistes et son ancienne vie, Katie Boydel est devenue Katherine Patterson. Pour ne pas subir le chagrin et les reproches de sa famille, elle a décidé de partir vivre chez sa tante Vivien en Australie où elle compte bien passer inaperçue, vivre retrancher sur elle même... Mais quand Alice, la pimpante, la drôle, la sexy, l'extravertie Alice lui propose de devenir son amie, la jeune fille se laisse entraîner par la joie de vivre de la jeune femme et voit dans cette rencontre un espoir de bonheur même si elle ne pense pas le mériter. Mais, et si Alice l'entrainait en enfer ?...

Ce roman est écrit d'une manière original. Nous avons le droit à trois Katherine. Celle du passé, au moment de l'assassinat de Rachel. Celle du présent *ou du moins la Katherine la plus présente* où Katherine, 17 ans, rencontre Alice et vit pleinement son amitié et sa nouvelle vie. Et celle du futur, la Katherine mère célibataire d'une petite fille de cinq ans. Ainsi l'auteure nous dit à la fois tout et rien. Au départ les seules choses que nous savons sont : Katherine à une sœur qui a été assassiné. L’assassinat sera raconté tout au long du roman. On sait également que Katherine est veuve et qu'elle a une petite fille. Et que Alice va mourir/est morte.

Puis au fil des pages on sent vraiment la tension monter, on pressent que la fin va être tragique mais on ne peut s'empêcher de tourner les pages ! Au fil des pages je suis passé par une palette de sentiments : la peur, la joie, la tristesse, la frustration, la haine, le dégout... Vous l'aurez comprit ce roman m'a fait passer par à peu près tous les sentiments !

Les personnages sont très bien développés. Katherine est une jeune fille brisée. Intelligente, sociable, jolie, généreuse elle semble avoir tout pour réussir mais sa culpabilité l'empêche d'avancer, de penser au futur. "Futur que Rachel n'aura pas", ce sont les mots que Katherine se répète inlassablement. Alice, elle, est une jeune fille qui dans son enfance a été trimballée de familles d’accueil en famille d'accueil... Abandonnée par sa junkie de mère, elle vit maintenant à son crochet, ou du moins à son porte-feuille. Alice ne pense qu'à sortir, à faire la fête, à boire, à draguer. Égoïste, profiteuse des sentiments des autres elle devient de plus en plus détestable au fil des pages. Il y a également d'autres gentils : Robbie, Philippa et Mick *:soupir: ♥*.

J'ai adoré ce roman, je l'ai dévoré !  Malgré cela le coup de cœur n'est pas atteint. Je pense que c'est en partie par l'omniprésence de l'alcool. Je n'aime pas les personnes qui pensent avoir besoin d'alcool pour s'amuser, alors que dans ce roman c'est tout à fait ce que pense Alice. J'ai essayé de me dire : "Pour que ce soit vraiment réaliste c'est normal que les personnages boivent vu qu'ils ont ton âge." Mais je n'ai pas réussi à passer outre malheureusement. Mais malgré cela je vous conseille vivement ce roman qui tient en haleine du début à la fin !

Rebecca James travaille en ce moment sur un nouveau roman intitulé en anglais "Little Deaths". Voici un résumé reprit d'une interview de l'auteure où elle parle en quelques lignes de son nouveau thriller:

“It’s about a young man called Tim who rents a room in a large old house in Sydney. His housemate is a mysterious and elusive 20 year old girl called Anna London. When strange and frightening things start happening in the house – graffiti on the interior walls, broken windows, unexplained noises – Tim starts to wonder what he has gotten himself into. Is Anna London mad? Or is she right? Is there something inherently sinister about the house?”